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 Gladiatrool : la légende d'un général

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Bahamut

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MessageSujet: Gladiatrool : la légende d'un général   Gladiatrool : la légende d'un général Icon_minitimeMar 27 Nov - 16:14

Chapitre Premier : La Guerre



L’air est sec. Une odeur de sang plane au-dessus de cette terre stérilisée par des mois de bataille. Je regarde le ciel gris, des corbacs viennent se poser sur les branches d’arbres morts, ils attendent leur heure, le festin des nécrophages. Je suis Général des Armées du Nord, les puissantes forces de Bonta. Maximousse, Tel est mon nom, descendant d’une haute lignée de fécas, issus des fertiles champs de Bonta, maîtres dans l’art de labourer la terre.
Cela fait deux ans, trois-cents soixante-deux jours et ce matin, que je guide mes armées dans les marécages, à l’est du village des éleveurs et des montagnes koalaks, une sorte de gigantesque cuvette nauséabonde peuplée de reptiles et tribus indigènes hostiles. C’est d’ailleurs pour cela que je suis ici, chevauchant fièrement ma dragodinde, toujours accompagné de mon fidèle chienchien blanc. Les Sept de Bonta aspirent à agrandir le royaume, unifiant les contrées les plus éloignées, les plus tribales, sous une même bannière. Fonder un empire, sous l’œil vigilant du respecté Markk Or d’Aile.
Pour le moment, nous attendons, sans dire un mot, attentifs aux mouvements sous les arbres. Un émissaire a été envoyé négocier avec les chefs des tribus avoisinantes. Il devrait être là depuis vingt minutes déjà. J’ai un mauvais pressentiment. Quelque chose s’est mal passé, quoi, je n’en ai aucune idée, mais il y a eu un problème, et les négociations n’ont pas abouti. Je le sais.
Tout à coup, un grondement fait trembler le sol. Le bruit semble provenir de la partie forestière des marais. Confirmant mes doutes, des milliers d’indigènes armés de haches, de marteaux et d’épées sortent des bois. Au loin, nous voyons apparaître une dragodinde noire. La pauvre bête traverse les marais comme terrorisée. Il y a quelque chose sur son dos. Un cavalier. J’ouvre grand les yeux, celui-ci n’a plus de tête, il a tout bonnement été décapité par la tribu, dont le chef brandit sa tête en hurlant dans une langue barbare.


- Caporal ! Ordonnez l’archerie et les balistes. La guerre nous attend ! Dis-je sombrement en fixant le cavalier situé à ma gauche, un iop, ou plutôt un colosse à califourchon sur un montilier tout aussi assoiffé de sang que son cavalier.

Quintoux, ce fichu cabochard s’est rendu célèbre en décapitant ses ennemis à coups de dents lorsqu’il fut désarmé dans les landes de Sidimote. De soldat de deuxième classe, on l’a monté en grade au rang de Caporal d’une seule traite. Mon meilleur allié dans le feu de l’action je dois avouer. J’esquisse un sourire en passant mon regard dans ses yeux noisette injectés de sang.

- Bien général !

Il se retourne vers les hommes, qui n’attendent que notre ordre pour épauler leurs arcs et … tuer.

- Seigneurs de Bonta. Voyez devant nous. Ces barbares refusent la civilité de notre belle métropole. Il nous faut les éduquer ! Aux armes !

Il n’en faut pas plus pour motiver les armées. Disciplinées et parfaitement entraînées après des mois, des années pour certains, de combats, ils s’assemblent d’eux-mêmes en formation de combat. cras en première ligne, steamers en second et, juste derrière, précédant les milliers de cavaliers impatients d’en découdre, les renommées balistes de Bonta, capables de lancer des craqueleurs vivants à plusieurs centaines de mètres, dressés à tuer au nom de Bonta par de fiers osamodas, de quoi terroriser, voire décimer l’ennemi un bon bout de temps avant que la vraie bataille ne commence.
D’un geste, je fais signe aux troupes balistiques d’armer leurs engins. Un à un, les craqueleurs harnachés de solides pièces métalliques parsemées de piques grimpent dans les filets, prêts à se jeter sur l’ennemi, frappant de leurs poings de pierre leurs armures d’or et d’argent. À mon signal, les artificiers coupent les cordes, et une pluie de deux mille craqueleurs hurlant de rage retombe lourdement sur les premières lignes ennemies, les écrasant, les frappant, les empalant sur leurs armures, les terrorisant de leur rire tonitruant. Aucun d’entre eux n’en réchappera bien sûr, ce sont des craqueleurs, ils se renaîtront des roches brisées. Mais il est certains qu’ils en anéantiront un bon millier avant de tomber.
Une demi-heure passe avant que le dernier craqueleur ne se brise sous les coups de nos ennemis, eux-mêmes ayant déjà perdu un dixième de leurs effectifs. Je lève une seconde fois mon bras, prêt à alerter archers et javeliniers.


- Enflammez ! Hurle mon compagnon d’arme.

Un demi cylindre a été déroulé sur près de six cents mètres et empli d’huile de palme, hautement inflammable. Un soldat y met le feu à l’aide d’une torche, et les cras y enflamment leurs flèches. Lorsque tout le monde est prêt à tirer, j’abaisse mon bras, et je déchaine les enfers.

- Tirez ! hurle à nouveaux Quintoux.

Pas besoin de le dire deux fois. Le ciel se couvre littéralement de flèches enflammées et de javelots, pleuvant sur nos ennemis déjà sérieusement blessés. Plus de deux mille d’entre eux tombent sous la pluie infernale. Le calme revient quelques minutes, puis l’air se met à vibrer de milliers d’autres cris de colère. C’est le moment tant attendu, ils sont énervés, ils perdent leur sang-froid, ils en perdront la guerre.
Je fais signe au caporal de donner le dernier ordre.


- Soldats ! sortez vos épées, qu’aucun n’en réchappe. Soyez sans pitié ! Que le sang de vos
ennemis coule sur vos lames ! Imaginez que vous rentrez chez vous, que vous retrouvez vos familles et vos terres, et vous y serez. Si vous vous perdez, et chevauchez dans de verts pâturages, n’en soyez pas troublés, parce que vous êtes déjà morts !


Un rire général accompagne la fin de sa phrase.

- En avant !

Et les dix mille iops enhardis se mettent en marche, épée au poing, fonçant sur leurs ennemis en pelotons serrés, lames en avant, peur en arrière.
Pendant ce temps, j’emmène les cavaliers de l’autre côté, à un kilomètre de là. Le but étant de couvrir nos ennemis sous un double feu, nous les prendrons par surprise et par derrière. À mon signal, ma horde s’avance, mon fidèle chienchien blanc devant moi, lui aussi prêt à tuer, ses crocs durs comme l’acier sortis en grognant comme un enragé. L’effet escompté est réussi. Les barbares ne s’attendaient pas à voir arriver cinq cent cavaliers sur leurs arrières.
Un ennemi plante une branche entre les pattes de ma dragodinde, et je m’étale dans la boue. Je sors mon bâton et je frappe, je brise crâne après crâne sous les coups puissants de mon vieux Brageut, toujours aussi efficace malgré l’usure et les traces des années de combat. Aidé de mon ami canin, je tue et j’avance entre les lames qui s’entrechoquent, les filets de sang qui m’éclaboussent de part et d’autre. Nous y voici, l’enfer de la guerre. Le sang, le feu, la mort, tout ce qui nous entoure n’est que destruction et agonie. Et pourtant je continue, je massacre le moindre ennemi sur mon passage, manquant de peu de briser la mâchoire de mon ami Quintoux, souriant comme un zobal psychopathe, le visage couvert de sang. En voilà au moins un qui s’amuse.
Peu à peu, le combat s’atténue, les cris s’estompent, et finalement l’enfer referme ses portes pour laisser place au calme, et à l’odeur de la mort toute fraiche. Je souris. Encore une bataille gagnée pour la grandeur de Bonta. Je lève mon bâton au ciel, et regarde mes hommes.


- Victoire ! Hurle-je en me forçant à sourire pour ne pas montrer à quel point la guerre m’a marqué pendant ces vingt dernières années.

On aurait pu croire que la terre entière me répondait d’un seul cri de joie. Voilà ce que donne six ou sept mille iops survivants fiers de leur combat au nom de la nation. J’abaisse mon bras et m’en retourne à pied vers le campement. Je ne me retourne pas pour chercher après ma dragodinde, elle a été décapitée par un fou furieux qui frappait à tout va, ami ou ennemi je n’en sais rien, mais cela ressemblait fort à une colère de Iop, incontrôlable. Mieux vaut ne pas se trouver dans sa trajectoire.
La bataille … non, la guerre, est enfin terminée. Tout le territoire du nord de Bonta jusqu’aux frontières de Sufokia et du royaume sous-marin des steamers est enfin unifié, pour le bien de la nation, du nouvel empire bontarien. Reste le pays sombre de Brakmar, les îles de Pandala, de Frigost et d’Otomaï, mais ces territoires ne sont pas à conquérir. Amakna toute entière est nôtre, la paix peut régner sur le monde des douze.


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